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 Projet: VLADIMIR.

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HFC - Sevens
Vladimir Williams
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Feuille de personnage
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MessageSujet: Projet: VLADIMIR.   Projet: VLADIMIR. EmptyMar 26 Mai - 18:59


WILLIAMS Vladimir

Informations

|| Âge : 21 ans
|| Sexe : Masculin
|| Race : Fullbringer
|| Allégeance : Human Future Corp. - Mais surtout lui-même.

|| Info : DC. de Kahei & Llanto ♥
|| Avatar : Frey (Fisheye Placebo)
|| Code :
Validé by 'RI-chan

DESCRIPTIONS

Physique

La surveillance constante de dizaines de médecins à mon sujet m'a toujours permis d'avoir une hygiène de vie irréprochable. C'est bien la preuve que cela ne suffit pas à développer une carrure de combattant. Je ne suis pas complètement chétif, il est vrai, mais je suis fin et petit. Je ne dois pas même être haut d'un mètre soixante-dix : j'atteins plus ou moins laborieusement le mètre soixante-sept. Je ne suis ainsi pas du genre qui fait peur, généralement. Je suis une espèce de demi-portion, une allumette surexcitée qui doit faire parfois des efforts pour se faire remarquer, au milieu des gros bras. Certains semblent oublier parfois qu'il ne suffit pas d'être un gros tas de muscle pour être dangereux. La taille, ça ne compte pas. L'important est ailleurs : véritable boule de nerfs et d'énergie, je déborde d'une certaine dose de vie et d'aggressivité, qui se lit parfois trop facilement dans mon attitude.

J'ai l'apparence d'un mec banal - quoique, au Japon, je dois quand même faire un peu tâche. Je ne saurais pas dire de quel type je suis exactement, mais on me prend souvent pour un originaire d'Europe du Nord, voire dès fois pour un russe... je ne sais pas quoi en penser. J'ai la peau pâle, peut-être un peu terne, et depuis qu'on m'a modifié de l'intérieur, mes cheveux semblent rester résolument d'une teinte gris-blanc. Cela fait ressortir mes yeux. Il n'y a qu'eux qui valent réellement le détour chez moi, je pense. Ils ont une couleur que je qualifierais volontiers de magnifique : une sorte de vert d'eau, pâle et brillant, tirant peut-être un peu sur le bleu. Ils contrastent beaucoup avec le reste de mon existence. Ils sont la seule chose un peu glorieuse que je possède. Pour le reste, que dire ? Je suis en bonne santé, j'ai un corps frêle mais plutôt résistant, compte tenu de ce qu'il a subit. Il y a quelques cicatrices qui le parcourent, certaines furent des blessures, d'autres des opérations. On remarque aussi que sur mon bras gauche, dans le creux du coude, on a tatoué en noir le nom VLADIMIR, et juste en dessous, ce code : A0214C. C'est sans doute au cas où j'oublie qui je suis. Ou au cas où ils me perdent...

Au niveau vestimentaire, j'ai souvent été habitué à porter ces blouses d'hopitaux, ou des tenues très sommaires, très... uniformes. Ma liberté récente m'a permis de faire connaissance avec les subtilités de la mode, et mon intérêt pour elle est très... euh... limitée ! Jeans et t-shirts, treillis, sweats : je porte du basique, du passe-partout. Les couleurs sont généralement sobres : gris, noir, blanc, marron, kaki, et parfois un peu de vert plus clair, quand il faut avoir l'air d'un adolescent stupide. Ma garde-robe comporte également des tenues plus élégantes, quand on m'envoie dans un endroit où il faut avoir l'air d'un milliardaire, et enfin je possède également l'uniforme du Centre : un pantalon noir, un débardeur noir, une veste sans-manches marron, des gants et un brassard comportant le symbole du Patron. Le reste des accessoires... disons que ça varie, suivant la mission.


Mentale

Qu’est-ce que je pourrais vous dire sur moi ? Rien qui ne soit pas un mensonge, je le crains. Qui suis-je ? Ma foi, je serais toujours celui que vous voulez que je sois. De temps en temps, je serais celui que vous ne voulez surtout pas croiser. Je serais ce qu’on m’ordonnera d’être. Enfin, ça c’est la version officielle. Mais de vous à moi, je dois bien avouer que j’aime me travestir et être quelqu’un de nouveau à chaque fois. J’aime être celui qui sait et faire face à celui qui ignore tout. J’aime la sensation de pouvoir que cela me donne, et j’aime à penser que ça fait de moi un homme libre. Oh, vous savez, je ne suis pas idiot, je sais très bien que je ne suis pas un homme libre, au fond, et que tout ce que je suis sort d’un laboratoire. Mais ce laboratoire, je suis capable de vous y emmener et de vous expliquer comment et pourquoi vous n’en ressortirez plus jamais. Et ça me plait. On a fait de nombreux tests psychologiques sur moi, mais je crois qu’on n’a jamais pu vraiment dresser un portrait de moi. Un portrait réaliste, s’entend. Parce que je suis capable de vous faire croire que je suis charmant, poli et généreux, et d’être convainquant : c’est même mon travail.

Je ne suis pas du genre à travailler en équipe : je prends ce qui m’intéresse, j’utilise ce qui est  utilisable et je piétine tout le reste dès lors que ça m’est inutile. Je suis pragmatique et sans cœur, oui, certainement. Et alors ? Vous croyez que c’est avec le cœur sur la main qu’on survit dans ce monde ? Moi je peux vous le dire, dès que votre cœur sort de votre corps : vous êtes mort. Cynique, ça je le suis. Je n’aime pas les êtres humains et je n’ai probablement que du mépris pour le reste des races d’esprits. On m’a apprit à reconnaitre les âmes, à faire la distinction entre deux humains et tout ce qu’ils pourraient être d’autre. Shinigamis, Quincys, Arrancars… tous ces noms : on m’a enseigné tout ce que je dois savoir sur eux afin que je sois capable de les rayer de la surface du globe si on devait m’en donner l’ordre. Je suis quelqu’un qui privilégie la connaissance, et qui ne passe à l’action que quand les circonstances sont favorables. Cela fait de moi un piètre coéquipier, qui n’hésitera pas à sacrifier ses compagnons. Je ne bosse que pour ma pomme, et tout ce que je suis, je le suis parce que je suis un sale égoïste. Si je dois trahir les miens pour m’en sortir, ma foi, ça ne me perturbera pas vraiment.

Oui, je suis un sale type, un beau connard même, pardonnez l’expression. Je suis une crapule de la pire espèce, un meurtrier sans guère de remords et j’ai pour devise de ne jamais regretter ce que je fais. J’assumme les conséquences mais je fuis quand j’en suis capable. Je suis lucide oui, je sais quand quelque chose a un prix trop élevé à payer, et je sais faire mes choix. Je sais jouer de mon corps comme si c’était un objet : je sais avoir l’air aimable et je sais comment agir pour vous plier à ce que je désire. C’est même mon travail. Je suis quelqu’un de dévoué au Patron, parce que je n’ai pas autre chose à faire. Oui, je suis désoeuvré, mais je n’ai après tout jamais été vraiment un être humain pour personne : je suis un objet, une création des hommes et je n’existe que pour être utilisé. Je m’utilise autant que je vous utilise.

La tendresse n’est pas quelque chose de naturel chez moi, mais je pourrais être le plus adorable des amants pourvu que j’obtienne ce qu’on m’a ordonné d’obtenir. Je ne crois pas avoir jamais ressenti de l’affection pour quiconque, mais personne ne m’a jamais donné l’impression de m’aimer non plus. Peut-être que ça me manque ? Je ne suis pas idiot : personne ne nait profondément altruiste : tout le monde veut obtenir quelque chose. Mon existence est vide et rien ne veut venir combler le néant. Je n’y pense jamais, parce que quand j’y pense, ma poitrine se serre et mes traits se tirent, et ça ne me donne pas bonne mine. Et je dois avoir bonne mine pour que vous baissiez votre garde.

Ah, une dernière chose. Ôtez-vous de mon chemin. Le maitre, ici, c’est moi. Je n’ai besoin ni d’alliés, ni d’amis. Je me suffit à moi-même.


HISTOIRE

Il faut écrire.
Il faut écrire ce journal. C’est ce qu’on m’a demandé de faire. Ils sont sympas, hein. Ils m’ont filé une machine vieille comme le monde avec un clavier et un écran, et avec ça, il faut que je raconte ma vie. Sérieusement. Est-ce que j’ai une tronche d’écrivain, moi ?
Enfin. Je vais me faire engueuler alors, je vais raconter tout. Ca m’occupera, en plus.

Je n’ai pas de maison. Je n’ai pas de famille. J’ai même pas un vrai nom à moi. Tout ça, ça remonte à longtemps. Mon plus ancien souvenir… je crois que c’était juste avant que je vienne ici. Dans ce pays, dans ce centre. Je crois qu’on était pauvres. Je sais plus trop où on vivait, c’était y a tellement longtemps ! Bref. C’était apparemment une enfance suffisamment pourrie pour que mon père – enfin, je crois que c’était mon père : un type immense et tout barraqué, qui me faisait super peur à l’époque – décide de me refiler au centre. Quand j’pose quelques questions aux types du labo, ils me disent que ma mère était p’tetre malade, et qu’ils avaient besoin d’argent. Et ils me disent aussi que j’ai pas à m’en inquiéter. Que c’est plus ou moins pas mes oignons. Je vous jure… J’ai jamais rien décidé dans ma vie. Je suis le chemin sans me demander où ça m’emmène. J’avance toujours à l’aveuglette. Je ne prévois rien : je vis dans le présent.

Alors me souvenir du passé… ça n’a pas de sens. Je ne vais rien changer dans ma vie : ma mère et mon père ne reviendront pas me prendre, avec tous les kilomètres en avion que j’ai dû faire, ils ne sont pas prêts de me remettre la main dessus ; on ne va jamais me libérer de mon devoir ici ; je n’ai aucune existence, aucun lieu où me rendre ; je n’ai aucun désir, je crois. Même si on me collait soudainement dans les pattes d’une famille… je vois mal ce que je pourrais en faire. Non. Ma famille n’a jamais existé, c’est comme ça. Ca ne m’a jamais empêché de vivre.

J’ai été élevé dans une bulle. Enfant, j’étais déjà dans un labo, verrouillé dans un coin, disparu, hors de la société, hors de la vie réelle. Autour du poignet, j’avais un bracelet, et dessus, marqué au feutre noir : VLADIMIR. C'était devenu plus ou moins mon prénom, par habitude. Le programme où j'étais envoyé s'appelait ainsi : Projet Vladimir. Vladimir signifie en slave : Qui domine le monde. Approprié, n'est-ce pas ? J'avais à peu près treize ans quand je demandais pour la première fois aux responsables si j'allais un jour dominer le monde. L'un d'eux avait simplement rit. L'autre avait répondu que je n'étais qu'un cobaye, un pion. Que je n'avais pas à avoir de grands rêves, et qu'on expérimentait sur moi pour pouvoir offrir à d'autres ce pouvoir.
C'était au moins clair.

Je ne souffrais de rien au centre de recherches : j'avais toujours quelqu'un attentif à-ce que je sois en parfaite santé, mes repas étaient équilibrés et variés, mes vêtements toujours propres, et je pouvais avoir beaucoup de choses dans ma petite bulle. Ma chambre n'était pas très grande, mais je possédais quelques objets à moi. J'avais sept ans quand je rencontrais mon Patron pour la première fois. Il a dès lors incarné une sorte de figure paternelle pour moi, vous voyez le genre ? Je ne sais pas trop ce que c'était : de la reconaissance, de l'envie, de l'admiration... ? J'étais ce pauvre gosse presque perdu, ce sujet de labo, et il était le grand type en costard qui venait me voir et qui donnait des ordres. Ah, si seulement j'avais sa force. Si seulement j'avais ses origines. Si seulement j'avais son avenir. Si seulement j'avais sa chance. Ses pouvoirs.

Je ne sais pas trop si je lui avais fait bonne impression, n'empêche qu'après quelques visites, il devint plus attentif encore à moi. Une infirmière m'avait soufflé qu'il était seulement satisfait de voir que les tests préliminaires se révélaient concluants. En gros, ça marchait et il était content. Ma foi. Cela me permit d'avoir une éducation semblable à celle d'un gosse de riche. On avait déjà décrété que, même si c'était improbable que j'en ai un jour l'utilité, il fallait que je sois capable de lire, d'écrire, de compter. J'avais un genre de precepteur qui venait me donner des cours, tous les jours sauf le dimanche, pendant trois à cinq heures par jour. Ce type était génial. J'avais la sensation qu'il était capable de tout m'apprendre. Après quelques années, ces cours plutôt scolaires laissèrent de plus en plus la place à d'autres compétences. Je faisais du théatre, du dessin. J'appris à cuisiner, à lire une partition, à soigner une petite blessure, à jouer du violon, du piano, à reconnaitre des plantes... Il y avait toutes ces choses, de l'autre côté de la bulle, qui me semblaient à la fois magnifiques et à la fois hors de portée. Tous avaient bien été clairs : les chances que je sorte un jour du centre étaient plus que minimes. J'étais un rat, un petit animal d'expérimentation.
Un rat domestique et bien éduqué.

A côté de cette éducation, j'étais souvent malade. J'avais droit à un bilan complet tous les dimanches, et je faisais sagement le cobaye dès qu'on avait besoin de moi. J'étais un gosse très obéissant. Les types du labo étaient plutôt optimistes au début, puis vint le manque de résultats. J'avais dix ans. Sur les deux années suivantes, mon état se déteriora considérablement. Mon corps rejettait le processus, s'affaiblissait. J'avais si peur de mourir. Malaises, saignements de nez, vomissements, tous les jours, ça empirait. A douze ans, j'étais alité, et la plupart de mes fonctions vitales ne fonctionnaient qu'avec des machines. On aurait pu me tuer rien qu'en débranchant une prise. C'aurait été une mort douloureuse.
Il vint me voir, le Patron.

Il me demanda si j'avais encore la force de me battre, ou si j'étais déjà vaincu. Il me demanda si je voulais bien forcer encore un peu, tenir le coup. A l'époque, je lui aurais bien léché les pieds en miaulant en échange d'un futur. J'enviais sa force, sa santé, sa liberté. Il déposa alors un petit poignard sur le bord de mon lit.

- C'est mon poignard, avait-il dit. Il est comme toi si personne ne l'utilise : une arme qui ne sert à rien.

Je ne sais même plus comment j'avais réussi à attrapper l'objet.

- Tu peux l'utiliser, Vladimir, à condition de le faire pour moi.

Il était parti, et j'avais dormi toute la nuit avec le poignard sur mon torse, serré de toutes mes forces dans mes doigts. Vous vous doutez bien que si je suis ici à vous raconter tout ça, bah, c'est bien que je m'en suis sorti, pas vrai ? Ce fut long et laborieux : des mois et des mois de rééducation pour réussir à marcher de nouveau, des dizaines de choses à reprendre depuis le début. Je m'étais battu pour avoir l'autorisation de garder l'arme avec moi, et étrangement, on me l'avait accordé. Je devais seulement le déposer pour les expériences, pour certains tests, et le reste du temps, il était accroché à ma ceinture. Mon état redevint stable après une année laborieuse.

Voilà. Après ça, je n'étais plus un enfant. C'était fini, l'apprentissage de la vie, au chaud dans ma chambre. Le Centre déménagea. Je pris l'avion avec les médecins qui s'occupaient de moi, attentif et impressionné par ce monde extérieur que j'avais à peine apperçu à travers les mots de mon professeur. Je portais toujours la même tenue à l'époque : une espèce de blouse blanche et grise, un pantalon blanc et un peu raide. Au milieu des médecins dans leurs blouses à eux, je faisais rarement tâche. Mais là dans l'avion, ils étaient tous en costard, et moi, je me sentais presque mal.
Avec du recul, je me dis que ça avait pas grand chose à voir avec leurs fringues. J'ai juste le mal des transports.

Le nouveau Centre était plus grand. Plus moderne, plus équipé. Bref. Il était plus. C'est là-bas que je commençais à apprendre à me battre. J'avais deux professeurs, et la plupart des séances se déroulaient sous l'oeil attentif du Patron, qui semblait ravi du moindre de mes progrès. Ils voulaient renforcer mon corps, qu'il soit apte à supporter les prochains essais. Je m'épaississais un peu, passant de la demi-crevette à la crevette entière, mais sans prendre suffisamment pour avoir l'air d'un homme, un vrai. Aujourd'hui, je me suis fais une raison : je ne serais jamais un gros poisson, mais pour toujours une demi-portion. A l'époque, je m'entrainais très dur, dans l'espoir d'avoir une carrure plus... impressionnante.

J'avais quatorze ans quand on me fit une révélation sur le Monde. C'est le Patron lui-même qui s'en était chargé, d'ailleurs. Il m'avait expliqué clairement la différence entre moi, l'humain faible et inutile, et lui, l'humain qui voyait tout. Ils étaient de plus en plus nombreux à être comme lui, à voir les monstres, les Hollows, et les Shinigamis, les Arrancars, les âmes, bref. C'est ainsi que j'entrais dans le monde réel, celui que je ne pouvais pas encore bien voir. Petit à petit, je pris conscience de cette réalité. D'abords formes floues, légères et vaporeuses, les âmes m'apparaissaient. Je sentais leur présence comme si elles étaient une petite brise de printemps : légère, odorée, intangible. Un des médecins pouvait les voir aussi : à partir de cet instant, c'était lui qui faisait en sorte que je m'améliore sur ce point.

Toutes les semaines, on vérifiait. Très rapidement, je fus capable de les discerner correctement, de les entendre. Le Centre avait capturé des Hollows, et ils étaient enfermés a sous-sol. Dès fois, l'un d'eux hurlait, et je les entendais. Je me souviens d'avoir passé des heures, osculté par une dizaine d'appareils, à me tenir droit, immobile. Il fallait mesurer l'activité, s'attarder sur chaque point, chaque détail, jusqu'à être sûr qu'ils en étaient capables.
Et ils en étaient capables.

Au fil du temps, j'avais développé des capacités similaires à eux, j'étais devenu, moi aussi, capable de voir les âmes, d'interragir avec elles, de sentir leur énergie spirituelle. Mon coeur battait avec eux : j'étais un Fullbringer. Ils m'avaient créé ainsi. J'ignore pourquoi le succès de leur projet m'avait autant rempli de joie.
Peut-être n'était-ce qu'un amour sordide pour la puissance. Ma foi. Je ne peux pas nier que j'ai toujours adoré ça.

Maintenant que j'étais créé, formaté et opérationnel, il fallut se décider de ce qu'on allait faire de moi. On me fit passer de nouveaux tests, mais cette fois il était question de savoir qui j'étais et qui j'allais devenir. Il fallait qu'ils sachent s'ils pouvaient me confier autre chose qu'un poisson rouge, ou s'ils allaient me garder dans cette jolie cage jusqu'à-ce que j'implose. Ils n'étaient pas plus idiots que moi : un jour où l'autre, j'allais plus pouvoir supporter cette vie. Ils connaissaient mon tempérament mieux que quiconque, et savaient que ma docilité avait un prix. Après tout, ils avaient toujours tout fait pour que leur projet soit réalisable à terme, et ils m'avaient formé, façonné, pour que cela fonctionne. La part d'imprévisibilité du genre humain avait été calculé. Ils minimisaient les risques.

Ce sont toujours eux qui ont contrôlé ma vie. Au fond, ça ne me dérange pas. J'ai eu une vie confortable grâce à eux. Tout a un prix dans la vie. On ne s'en rend pas toujours compte tout de suite, mais chaque choix implique des gains et des pertes. Je fus alors formé pendant quatre ans, afin d'être capable de m'occuper de tous leurs travaux, tout ceux qu'ils ne pouvaient pas faire eux-mêmes. Tout ce que je pouvais faire à leur place. Après cette formation, ils m'intégrèrent à une sorte de brigade de quatre personnes. Un genre de petit groupe avec un négociateur, un type du renseignement et une combattante. Et moi. J'étais un peu l'intrus, et un peu trop d'ailleurs. Ca n'a jamais fonctionné, pour de nombreuses raisons. Je n'suis pas fait pour le travail d'équipe, c'est comme ça qu'on s'en est rendu compte. J'ai trop tendance à poignarder mes camarades dans le dos, et à m'en aller pour sauver ma peau quand ça devient trop dangereux.

Ca m'a vallu beaucoup de réprimandes, et de restrictions. Des heures passées devant une commission et des dizaines de punitions diverses. Des heures passées en isolement à méditer sur moi-même, et sur le reste du monde. Plusieurs fois, le Patron lui-même était venu me réprimander en personne. Puis après ces tentatives inefficaces, ils commencèrent à utiliser des punitions plus douloureuses. Ce fut une façon de m'assagir, oui, c'était certain. Vous voyez, je ne suis pas plus bête qu'un autre, et j'aime pas particulièrement avoir mal. Je suis pas maso et je suis pas courageux, je suis pas un héros, moi. Après quelques roustes, j'ai juste fini par me plier aux ordres sans trop rechigner, à suivre les missions. Ca ne changeait pas vraiment ma réputation et personne ne voulait plus bosser avec moi : j'étais en roue libre, en solitaire.

Voila.
Maintenant, je vais être réaffecté. Je suppose. On va m'envoyer ailleurs. Au Japon, y parait. Ca doit être sympa, le Japon. Exotique. Différent.

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MessageSujet: Re: Projet: VLADIMIR.   Projet: VLADIMIR. EmptyMar 26 Mai - 20:42

Bon, bon, bon,

Bah très bonne fiche hein ! Rien à dire sur l'orthographe, ni l'originalité, ni rien u_u Mais puisqu'on s'est mis d'accord par Skype, ton personnage étant un cobaye, il n'a pas autant d'expérience qu'une personne dirons nous "normal". Donc niveau 58 !
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MessageSujet: Re: Projet: VLADIMIR.   Projet: VLADIMIR. EmptyMer 27 Mai - 15:41

C'est de la bombe.

Le niveau que je t'aurais donné étant 72, ça fait 62, avec Sal, 60. Rerebienvenue !
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MessageSujet: Re: Projet: VLADIMIR.   Projet: VLADIMIR. Empty

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Projet: VLADIMIR.
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